Les éléments de sécurité pour utiliser un poêle ou un insert en toute tranquilité

Selon le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), les risques d’incendie domestique sont l’une des causes d’accident nécessitant une intervention la plus fréquente en France. Avec près d’une déclaration toutes les 2 minutes, les incendies sont toujours responsables de plusieurs centaines de décès chaque année. Pire encore, les incendies domestiques représentent la seconde cause de décès parmi les enfants âgés de moins de 5 ans. La rédaction vous indique comment vous prémunir de ce risque

Par la rédaction


Les systèmes de chauffage au bois sont en plein essor, pour des raisons écologiques mais également économiques, car permettent de se chauffer à moindre frais. Cependant, l’agrément et l’économie ne doivent pas faire oublier les règles de sécurité.

Les incendies domestiques : une des causes d’accident les plus fréquentes en France

Bien que les chiffres restent stables, les risques d’incendie gagnent du terrain en proportion puisqu’en parallèle, les causes d’accident d’origine électrique sont de moins en moins nombreuses. En effet, à l’exemple du disjoncteur différentiel, les nombreuses initiatives prises dans le but de protéger les foyers payent leur fruit.

Les départs de feu sont souvent issus d’une forte source de chaleur telle qu’un poêle ou un insert de cheminée. Malheureusement les foyers ne sont pas toujours équipés correctement pour pallier des éventuels risques de départ d’incendie. De plus, contrairement aux idées reçues, les feux ne sont pas forcément détectables immédiatement, et ce, même lorsqu’on se trouve au domicile même. C’est pourquoi il est primordial de s’assurer du bon niveau de protection afin de détecter au plus tôt un départ d'incendie

Les différentes solutions pour protéger votre foyer

Outre le détecteur de fumée, indispensable mais déjà présent dans tout logement respectant la réglementation, d’autres dispositifs spécifiques doivent être utilisés.

Le détecteur de monoxyde de carbone
Le monoxyde de carbone (CO), gaz fortement toxique émis lors de la combustion est une solution facile à mettre en place. Son principe est simple, à savoir une alerte dès lors que la concentration de monoxyde de carbone dans l’air dépasse le seuil prédéterminé sur une certaine durée. Son installation est aisément justifiée par le fait que le CO est un gaz totalement inodore et incolore. Sa détection est donc impossible pour l’homme, et l’aide du détecteur peut être vitale lors d’un départ de feu.
La plaque de sol
Si le foyer est équipé d’un poêle, la plaque de protection du sol constituera alors un excellent moyen de prévention. En effet, la plaque de sol est conçue à partir d’un matériau hautement résistant à de forte température pouvant aller jusqu’à 200 degrés. Celle-ci s’insère sous le poêle et ne se déforme pas face au poids de ce dernier. De plus, peu importe le matériau choisi (inox, acier, verre fumé ou trempé), les performances proposées sont relativement semblables.
Le tubage d’extraction
Par ailleurs, pour les foyers équipés de cheminées sont de plus en plus victimes d’incendies. En effet, la combinaison entre l’appareil de chauffage et le conduit de cheminée ne respecte pas toujours les normes prescrites par les autorités en charge. Les tubages d’extractions peuvent aisément atteindre des températures élevées qui, au contact de matériau sensible à la chaleur telle que le bois, peuvent provoquer des incendies. Afin d’y remédier, le foyer doit privilégier l’installation d’un système de conduit empêchant la montée en température de la paroi extérieur.
Un système d’alarme anti-intrusion
A la différence d’un détecteur de fumée autonome, qui prévient par une sirène l’occupant, un détecteur connecté à un système d’alarme peut également constituer un élément de réponse contre un départ de feu de cheminée. En effet, celui-ci présente l’avantage de prévenir l’habitant à distance, et d’annihiler au plus vite l’incendie.

Bien entendu, toutes ces applications doivent s’additionner aux règles de bon sens que chacun doit s’appliquer. En effet, malgré toutes ces mesures, le risque zéro n’existe pas.